Lutte contre les discours de haine : mobilisation tous azimuts

Le Cameroun est appelé à vivre dans les prochains mois, d’importantes échéances électorales. Des moments propices à la montée de ces fléaux qu’il convient de prévenir avec les acteurs qui seront impliqués dans ces événements, notamment les partis politiqu

C’est une lapalissade que de dire que le contexte électoral est devenu, depuis quelques années, le moment propice pour la montée d’un certain type de discours jusqu’ici inconnu au Cameroun. Ces dérapages ont atteint leur point culminant lors de la dernière élection présidentielle d’octobre 2018. Aidés en cela par l’avènement d’un nouveau phénomène : les réseaux sociaux. Certains en profitent donc, derrière le clavier d’un ordinateur ou d’un téléphone pour déverser toutes sortes d’abjections, soit sur des communautés, soit sur leur propre pays. Depuis lors, le phénomène n’a eu de cesse de prendre de l’ampleur, au point de constituer aujourd’hui, un danger pour notre société. Le vivre-ensemble, jusqu’ici présenté comme un modèle social au Cameroun a pris un coup face à la montée en flèche des discours de haine. On peut dès lors comprendre la préoccupation du président de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme lors de sa sortie au cours de la cérémonie de présentation des vœux de nouvel des responsables et personnel de cette structure vendredi dernier à Yaoundé. Peter Mafany Musonge a dès lors indiqué qu’en cette année 2024, qui selon le calendrier électoral précède l’année 2025 riche en événements politiques, il était important d’accentuer la pression sur les auteurs des discours de haine et la xénophobie. Ceci afin de prévenir des débordements qui pourraient venir de ce côté. Il est dès lors question d’intensifier la lutte contre ces fléaux qui tendent de plus en plus à mettre à mal l’unité et même l’intégrité du Cameroun.
Mais il faut être clair. Si cette activité fait partie de ses missions régaliennes, la « Commission Musonge », comme on l’appelle parfois, ne peut pas juguler ce phénomène toute seule. Il importe donc que la plupart des autres acteurs sociaux s’impliquent. Au premier rang de ceux-ci, les partis politiques. Eux qui sont les premiers bénéficiaires des suffrages, et dont le rôle en la matière est formellement garanti par la loi fondamentale du Cameroun. Les responsables politiques doivent mobiliser et sensibiliser leurs militants sur conséquences négatives des actes posés sur les réseaux sociaux. Ils doivent les sensibiliser sur l’importance d’œuvrer pour l’unité et l’in...

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