Les émissaires de l'ONU au contact du terrain

L’entretien avec quatre groupes d’acteurs a permis aux membres de la mission onusienne de mesurer l’ampleur des défis à relever.

25 minutes, pas plus. C’est la durée des échanges que les membres de la délégation du Conseil de sécurité des Nations unies ont eu avec chacune des quatre délégations venues à leur rencontre. C’était dans une des salles de réunions de l’aéroport international de Maroua-Salak. Des échanges à huis-clos où les prises de vues n’étaient non plus autorisées aux non- membres de la délégation onusienne. L’honneur est d’abord venu aux responsables du Comité international de la Croix rouge (CICR) déployés à Maroua. Par la suite, ce fut le tour des responsables du Fonds des Nations unies pour l’enfance qui avaient à leurs côtés des enfants qui ont vu mourir devant eux leurs proches, arrachés à la vie par les terroristes de Boko Haram. Des réfugiés nigérians du camp de Minawao, sous la conduite d’Ali Touek, leurs porte-parole ont ensuite été  reçus. C’est par les populations déplacées internes du département du Mayo-Tsanaga que la boucle de ces audiences a été bouclée et la presse pouvait alors entrer s’enquérir de l’essentiel des échanges qu’il y a eu entre les membres de la délégation du Conseil de sécurité et leurs interlocuteurs. 
Il ressort des déclarations des responsables onusiens que la situation humanitaire causée par la guerre contre les terroristes de Boko Haram dans le bassin du lac Tchad en général et au Cameroun en particulier est extrêmement préoccupante. De l’avis des membres présents du Conseil de sécurité, la rencontre avec les acteurs qui se déploient sur le terrai...

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