Reconstruction de l’Extrême-Nord : les acteurs se concertent

La région de l’Extrême-Nord, avec ses 34 263 km² de superficie, bénéficie des attentions des pouvoirs publics et de ses partenaires au développement pour la relance de ses activités économiques, plombées par de nombreux facteurs dont les attaques de Boko Haram. Pour s’assurer que les différentes actions de la reconstruction soient menées en synergie, un atelier de consultation des parties prenantes de mise en œuvre et de consolidation des interventions du Programme spécial de reconstruction et de développement de la région de l’Extrême-Nord (PSRDREN) s’est tenu jeudi dernier à Yaoundé. 
En ouvrant les travaux, le Directeur général de la planification et de l’aménagement du territoire au ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Zoutene Doufene, représentant du ministre, a expliqué que : « les pouvoirs publics mettent beaucoup de ressources à la disposition de la région de l’Extrême-Nord qui a un taux de pauvreté de 74%, contre une moyenne nationale de 35%. L’atelier consiste à mettre les différentes parties prenantes autour d’une table dans la perspective d’une mise en œuvre cohérente de toutes les opérations qui se font sur le terrain.»
Mais déjà, les différents acteurs de la relance (administrations, programmes, projets, partenaires au développement) s’accordent sur le fait qu’il faille œuvrer à la reconstruction des infrastructures détruites par Boko Haram et achever les chantiers abandonnés (routes communales, écoles, centres de santé, habitats, etc....