« Beaucoup de secteurs sont porteurs sur les réseaux sociaux »

Paul Zambo, expert des questions du numérique.

Les jeunes peuvent-ils être économiquement autonomes à travers les réseaux sociaux ?
Beaucoup de jeunes sont économiquement autonomes à travers les réseaux sociaux. Ces derniers ont justement une possibilité de rendre leur productivité autonome. Faut-il encore qu’ils connaissent les mécanismes et les méandres de la productivité, parce que les réseaux sociaux sont un monde sans fin où l'on peut converser dans tous les sens. Le commerce ou la communication sont des moteurs de la productivité. Il faut être capable de communiquer sur son produit ou sur ses valeurs et sur ses moyens afin que ceux qui vous suivent soient capables de converser avec vous. Sur certains réseaux sociaux, l’on parle en termes de nombre de vues qui deviennent la capacité de production. C’est-à-dire que la quantité de followers est un moyen de productivité. A travers Internet, la possibilité pour un jeune d'être autonome économiquement n'est plus à démontrer. Il faut seulement qu’il soit persévérant, qu'il choisisse le bon couloir et fasse le bon travail. Il s'agit en quelque sorte de ne pas décourager ceux qui le suivent, parce que ces derniers sont déjà dans leurs réseaux de production. 

Les activités de ces jeunes contribuent-elles au développement économique du Cameroun ?
Ces jeunes qui s'activent économiquement sur les réseaux sociaux sont effectivement devenus des acteurs incontournables du développement économique du Cameroun. Cela se vérifie par beaucoup de facteurs. Certains semblent être des blagues, mais qui participent très activement et très profondément au développement d'un peuple. Tenez par exemple, le concept « Continent » intégré par les jeunes dans leurs différentes activités est vendable et vend le Cameroun à l’extérieur. Quand toute une jeunesse se mobilise dans une même optique, ça booste un certain nombre de choses. Aujourd’hui, cette jeunesse est en train de faire des merveilles dans le développement économique du Cameroun, bien que ce soit encore à l’état embryonnaire. Ils font entrer énormément de devises dans notre pays, ce qui vient alimenter positivement notre balance économique. Cette promotion peut revêtir diverses formes. Le nom du Cameroun se vend à l'extérieur à travers les activités de cette jeunesse qui est extrêmement dynamique sur les réseaux sociaux. Au niveau de leur productivité réelle, on se rend compte que beaucoup de jeunes produisent dans le cosmétique, dans l'agriculture, l'élevage et l’intellect notamment à travers la vente des livres. Même le mode de commercialisation des produits a pris un coup de jeunesse. De nouveaux métiers naissent avec notamment des distributeurs qui créent de petites entreprises. 

Quels sont d’après vous les activités les plus porteuses ?
Beaucoup de secteurs sont porteurs sur les réseaux sociaux à l’instar du secteur de la culture. Le jeune Vanister Enama, avec sa façon de générer sa musique, fait des merveilles sur Internet et ce sont les réseaux sociaux qui le portent justement. Aussitôt sorti un single, il est sur la Toile. Sans oublier l'agriculture qui porte beaucoup à travers le partage de certaines techniques, des moyens de commercialisation, de protection et de stockage des produits. Sur Internet également, des jeunes créent des sortes de coopératives pour commercialiser leurs produits. Le secteur des influenceurs n’est pas en reste. Lorsque l’activité est bien monétisée, c'est bénéfique. Il y a également le domaine des transports où on s...

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