Commentaire.
L’échec de l’attaque de jeudi dernier contre le chantier de construction du barrage de la renaissance résulte des dispositions prises par le gouvernement éthiopien pour sécuriser l’ouvrage censé produire 6000 mégawatts d’électricité.
On sait que les assaillants mis hors d’état de nuire appartiendraient à un groupe éthiopien issu de Benishangul-Gumuz dans la région du Nil bleu. On sait également que la construction du plus grand barrage d’Afrique suscite des inquiétudes de la part de l’Egypte et du Soudan. Ces pays voisins croient savoir que cet ouvrage les priverait d’une partie des eaux du Nil bleu. La crainte de la réduction du débit du Nil a parfois nourri la tension entre l’Ethiopie et l’Egypte. Ce pays tirait 85 % de ses eaux du Nil bleu, le plus long fleuve d’Afrique voire du monde. Le pays des pharaons devait alors son traitement de faveur au gouvernement britannique qui, en 1929, lui avait accordé un déversement annuel de 55,5 milliards de m3 des eaux du Nil bleu. Cependant, 90 % des eaux de ce fleuve proviennent des hauteurs de l’Ethiopie en même temps que son bassin couvre 11 pays.
Sans aucun doute, l’Ethiopie a pris conscience du fait qu’elle ne tirait pas suffisamment profit des gigantesques quantités d’eau issues de son territoire .Pour inverser cette tendance, elle a initié la construction d’une série de barrages dont le fleuron est...
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