« On perçoit chez les exposants une volonté de rebondir »

Pierre Zumbach, haut conseiller du président de la Fondation Interprogress, organisateur du salon.

Monsieur le haut Conseiller, rendu à la veille de l’ouverture de la 9e édition de Promote, où en êtes-vous dans l’organisation ? 
Nous en sommes, comme à chaque édition à 24 heures de l’ouverture de Promote, dans une effervescence spectaculaire, mais qui chaque fois, se termine au mieux des possibilités. Ce n’est pas facile de discipliner sur un même jour à une même heure l’ouverture d’une grande manifestation qui mobilise des acteurs hétérogènes. C’est ce que connaissent souvent les métiers de l’événementiel.

Sous quel prisme se tient cette 9e édition du salon international de l’entreprise, de la PME et du partenariat de Yaoundé ? 
Le contexte général reste encore difficile ; tout d’abord par les blessures qui ont été mortelles du fait du covid-19 ; ensuite le vandalisme local qui a frappé nos équipements ; enfin la situation économique générale qui n’est pas facile. Mais l’on perçoit chez les quelque 1000 exposants une volonté de rebondir et de tourner la page de ces difficultés. Nous savons que le travail événementiel a un grand avenir au service de l’émergence du continent, collée à la politique de l’Union africaine 

Qu’est-ce que les visiteurs de Promote de cette année verront qu’ils n’ont pas l’habitude de voir ? 
Nous ne pouvons pas vous expliquer ici en détails pourquoi et comment aucune édition de Promote n’est semblable à une autre. Promote se tient tous les deux ans et durant ce laps de temps, dans une économie de type libéral, l’évolution vers de nouveaux défis est une dominante qu’il faut bien percevoir. Puisque vous voulez en savoir davantage sur les innovations de cette neuvième édition, sachez par exemple qu’il se tiendra pendant deux jours (21 et 22 février 2024) pour la première fois, le grand forum économique de Promote. Il portera sur le thème général du Salon, en l’occurrence « le rôle du secteur privé sur la transformation structurelle des économies africaines ». L’organisation de la première édition de ce Grand Forum économique est confiée par l’organisateur mandaté de Promote au cabinet Scope.

Au fil des éditions, on a une impression de relâchement, de lassitude de la part des différents acteurs de ce salon. Que fait l’organisateur que vous êtes pour maintenir la flamme, dans un contexte assez difficile pour les entreprises en général ? 
L’observation de la réalité actuelle me permet de dire que les tendances que vous notez ont des causes bien connues : les effets du covid-19, les coûts reçus sur nos équipements, la situation économique générale, etc. Je peux vous confier ici qu’à la suite des quatre reports de grandes manifestations pour force majeure dont la pandémie ravageuse, sans couverture d’assurance a failli conduire, il y a quelque temps, à l’arrêt de nos activités que l’on estimait à deux années. Mais grâce aux rebonds des participants en tête de Promote et à une équipe de collaborateurs qui a accepté pour un moment de travailler avec des honoraires diminués, cet arrêt d’activités n’aura pas lieu et les rebonds vers une reprise sont bien amorcés. Par ailleurs, j’insiste à dire qu’aucun Promote ne ressemble à un autre. Chaque édition de ce salon d’affaires s’adapte en travaillant à relever les défis économiques imposés par la conjoncture du moment. C’est ce qui fait de cet événement de promotion économique une manifestation utile pour toutes parties prenantes. 

Cette année encore, le ministère en charge de l’Economie a décidé d’accompagner une centaine de Pme locales. Dans quels domaines évoluent-elles et quelles sont les retombées attendues ? 
Oui le ...

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