Union africaine : les chefs d’Etat attendus à Addis Abeba

Le 37e sommet s’ouvre samedi prochain avec sur la table les crises et conflits qui perdurent sur le continent.

Mercredi dernier, la session ordinaire du Conseil exécutif s’est ouverte en prélude au Sommet des chefs d’Etat et du gouvernement de l’Union africaine (UA). Le Conseil est composé des ministres des Affaires étrangères des pays membres. En ouvrant les travaux, Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union africaine (CUA) a décrit une conjoncture faite de violences, de conflits armés, de guerre froide entre Etats, de divisions internes, de résurgence d’actes anticonstitutionnels, de terrorisme. Autant de dérives qui sont aux antipodes de « l’Afrique dont nous sommes fiers », a regretté le président de président de la CUA. Pire, ces drames tuent en grands nombres et jettent des milliers de gens dans la précarité et la misère, a-t-il ajouté. L'UA n'a eu jusqu'ici que très peu d'influence sur les pays qui ont connu des violations constitutionnelles. Sa réaction se cristallise sur des condamnations et des rappels à l’ordre. 
Dhoihir Dhoulkamal, ministre comorien des Affaires étrangères, dont le pays assure la présidence de l’Union depuis un an, déplore « une épidémie de changements anticonstitutionnels et pense que le retrait du Mali, du Niger et du Burkina Faso de la CEDEAO doit susciter des discussions franches et sincères ». Le sommet s’ouvre aussi dans un contexte marqué par des tractations pour la présidence tournante de l’institution. Des négociations ont abouti à la suggestion de la candidature de la Mauritanie dont le président, Mohamed Ould Ghazouani, pourrait être élu par ses pairs dimanche prochai...

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