Présidence de la 79e Assemblée générale de l’ONU : l’Afrique choisit Philemon Yang
- Par Jean Francis
- 19 févr. 2024 10:42
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Le candidat proposé par le président de la République du Cameroun a fait l’unanimité au cours de la 37e Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine, en attendant l’élection proprement dite qui aura lieu à New York en juin prochain.
« La République d’Afrique du Sud annonce le retrait de sa candidature au profit de la République du Cameroun. Cette décision est conforme à l’esprit de solidarité africaine. Nous soutenons donc le candidat du Cameroun en tant que candidat de l’Afrique pour le poste de président de la 79e session de l'Assemblée générale des Nations unies ». Des applaudissements nourris ont suivi cette déclaration faite dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, à l’African Union Headquarters, le siège de l’Union africaine à Addis-Abeba, mettant ainsi fin au suspense. Le candidat du Cameroun, Philemon Yang, est ainsi appelé à défendre les couleurs du continent, au cours d’une élection qui va se dérouler en vertu du principe de rotation régionale consacré en la matière. Le mandat d’un an, qui va s’ouvrir en septembre prochain étant réservé à l’Afrique. Mais avant, il faudra passer par l’étape de l’élection par l’Assemblée générale des Nations unies qui aura lieu en juin 2024.
Philemon Yang deviendrait ainsi le premier Camerounais à assumer cette prestigieuse fonction au niveau international. Une autre victoire diplomatique à mettre à l’actif du président de la République, Paul Biya. Initiateur de la candidature de son compatriote, le chef de l’Etat a en outre mis en branle la diplomatie camerounaise pour le succès de celle-ci. Face au corps diplomatique accrédité au Cameroun, Paul Biya s’était voulu clair : « Dans un monde qui semble aller à la dérive, dans un monde qui semble se complaire dans les voies menant à sa perdition, nous continuons de croire aux Nations unies ». Dans un environnement marqué par de multiples tentatives visant à décrédibiliser et à affaiblir cette organisation, le chef de l’Etat pense qu’il faut continuer de croire dans les valeurs qui fondent l’ONU « et dans les rêves qui habitaient ceux qui l’ont fondée ». C’est tout le sens qu’il a donné à la candidature de son compatriote. Et qui aujourd’hui connaît l’aboutissement qui est le sien.
Une implication du président de la République qui avait déjà permis à la candidature de Phi...
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