Coopération : des amis du Cameroun présents

Répondant à l’appel du président de la République, des pays comme les Etats-Unis d’Amérique ont mis en branle leur arsenal juridique pour traquer les commanditaires.


« Je remercie également nos partenaires pour leurs appuis multiformes et, tout particulièrement, les Etats-Unis d’Amérique, pour leurs actions décisives visant à traduire devant la justice ceux qui, depuis l’étranger, contribuent au financement des activités terroristes au Cameroun. J’invite les autres pays amis à leur emboîter le pas, en vue de l’accélération de la reprise des activités de développement dans ces régions ». Ainsi s’exprimait le président de la République, Paul Biya, le 31 décembre 2022, dans son message de fin d’année à ses compatriotes. Une sortie présidentielle qui intervenait après une précédente dans laquelle il appelait les pays amis du Cameroun à cesser d’accueillir sur leur sol, des personnes qui financent des actions terroristes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Si le chef de l’Etat a nommément cité les Etats-Unis d’Amérique, c’est en effet parce que le pays du président Joe Biden est celui qui est très vite monté au créneau pour interdire l’utilisation de son territoire comme base arrière pour des actions terroristes au Cameroun ou ailleurs dans le monde. C’est ainsi que le 28 novembre 2022, trois citoyens américains d’origine camerounaise ont été inculpés par la justice américaine. Accusés d’avoir levé des fonds en faveur des mouvements séparatistes opérant dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, les nommés Claude N. Chi, Francis Chenyi et Lah Nestor Langmi sont ainsi les premières victimes d’une longue traque qui est le fruit de la coopération entre les Etats-Unis d’Amérique et le Cameroun, mais également le résultat de plaintes d’associations et même de cabinets d’avocats établis dans ce pays.
Le 21 mars 2023, les premières condamnations de personnes impliquées dans les actes de violence perpétrés dans les deux régions en crise deviennent effectives, dans le district du Maryland aux Etats-Unis d’Amérique. Eric Fru Nji, 42 ans et résidant à Fort-Washington, dans le Maryland, non loin de la capitale fédérale américaine, a écopé d’une peine de cinq ans de prison, dont deux années de liberté surveillée. La peine prononcée par le tribunal du district du Maryland est assortie d’une amende de 25 000 dollars US, soit plus de 15 millions de F. En même temps que deux de ses complices

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