Mbam’Art 2024 : tout est dans le plat

La revalorisation des patrimoines culinaires des peuples du Grand Mbam et de plusieurs autres communautés du Cameroun était au menu jeudi dernier au village du festival à Yoko.


Art et développement. Deux axes qui ont rythmé jeudi dernier les activités de la 11e édition du festival Mbam’Art à Yoko. Le rendez-vous des arts et de la culture du Grand Mbam a pris les allures d’une foire gastronomique. Le « traditional Meal day » a permis aux festivaliers d’explorer plusieurs patrimoines culinaires traditionnels. Les fins gourmets ont pu déguster le couscous (de manioc et de maïs) complément de base de la ville. Du couscous sous les cocottes mais également ce qu’on appelle à Yoko le « mekande mademe » : le mets d’arachides aux feuilles de manioc. Une union scellée avec du sel et des écrevisses. Dans le stand de Marie Chantal Takoure, les visiteurs ont emprunté quelques chemins glissants dans leur assiette. Du mbol pimenté plus précisément, servi à la main avec divers obstacles : des boules de pistache, des silures et des crevettes fumées. Une mixture très prisée par les festivaliers mais pas que. « Les Mbamois en raffolent pour sa pureté et ses vertus. Le mbol facilite le transit intestinal », explique Marie Chantal Takoure disposant également dans son offre du ndomba de boa. Près de son présentoir, la communauté baboute a mis en évidence ses recettes traditionnelles. Des beignets de riz, du couscous bien sûr, du mets de pistache, de la sauce de poisson fumé sans tomate et cuben avec un peu de citron, du piment et des condiments spéciaux (sindjere et nimip). Dans le stand de la communauté, du Nord, couscous de riz, de la sauce foléré à la viande de bœuf ainsi que du kelen kelen composaient le menu. Les ressortissants de la région du Nord-Ouest ont quant à eux concocté de « saintes boules » de couscous avec du kati kati,...

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