Carbone, gaz à effet de serre : le Cameroun a de la réserve à valoriser

C’est le résultat de l’étude effectuée par l’Observatoire national sur les changements climatiques qui a été dévoilée mardi dernier à Mbalmayo.


En matière de carbone, le Cameroun est plutôt bien nanti. C’est ce que révèle l’étude menée par l’Observatoire national sur les changements climatiques (Onacc), sur la période 2010-2022, et dont les résultats ont été rendus publics lors d’un atelier mardi dernier à Mbalmayo. L’atelier était présidé par Joseph Armathé Amougou, Directeur général de l’Onacc qui a relevé que les travaux visaient à valider le rapport du bilan carbone des zones agroécologiques soudano-sahéliennes, des hautes savanes guinéennes et des hauts plateaux, et d’avoir une connaissance exacte du potentiel national d’absorption et d’émission de carbone.
D’après Pascal Bikono, chef de département mesure, notification et vérification des inventaires de gaz à effet de serre à l’Onacc, les zones agroécologiques à forte pluviométrie ont un potentiel important. Ce qui fait que le Cameroun dispose d’un potentiel de 4, 096 tonnes Co2 qu’on peut valoriser dans le cadre de la finance climatique. S’agissant des gaz à effet de serre à courte durée de vie, les études montrent que la tendance des émissions de méthane (CH4) est à la hausse. 
En effet, dans le cadre de la recherche des financements pour le développement socio-économique du Cameroun, le ministère des Finances a demandé à Onacc de trouver les mécanismes de financement innovants tels que la finance carbone et d’identifier les conditions d’accès du pays à ces nouveaux guichets de financement. C’est dans ce contexte que l’Onacc a produit dans une première phase, le bilan carbone pour les zones agroécologiques forestières...

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