Cameroun-Grande-Bretagne : des solutions pour traquer les navires fantômes

Le sujet évoqué lors d’une rencontre entre le ministre des Transports et le haut-commissaire de Britanique jeudi dernier à Yaoundé.

Le ministre des Transports (MinT),  Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe a reçu en audience le Haut-commissaire de Grande-Bretagne au Cameroun, Barry Lowen jeudi dernier à Yaoundé. Les deux hôtes se sont penchés sur l’état de la coopération qui lie le Royaume Uni et le Cameroun, notamment dans le secteur des transports, avant de parler de la situation préoccupante des navires fantômes battant pavillon camerounais. Les échanges entre les deux parties ont permis de revenir sur la procédure d’immatriculation des navires au Cameroun afin de rassurer les partenaires internationaux du mode opératoire de ladite procédure. Ceci, compte tenu de la remise en cause de la légalité de ceux-ci et par ricochet, de ladite procédure. 
Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe a rappelé en ce qui concerne l’immatriculation des navires au Cameroun, qu’elle est faite par les circonscriptions maritimes, fluviales et lacustres du Littoral (Douala), du Sud-ouest (Limbe), du Sud (Kribi) et du Nord (Garoua). L’immatriculation est régie par le décret de 1962 et le Code de la marine marchande révisé, qui fixent les conditions de naturalisation et d’immatriculation des navires. Plus de 200 navires sont immatriculés au Cameroun à ce jour. 
On a cependant appris que le Cameroun n’avait pas la possibilité de suivre les navires immatriculés dans son territoire, tout comme il est dans l’impossibilité d’accéder aux données du Global System Information. Ce qui rend difficile le tracking desdits navires. To...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie