Industrialisation : la diaspora affiche ses ambitions

Répondre à l’appel du président de la République, Paul Biya. Lequel demande à ceux qui sont allés chercher la connaissance ailleurs de rentrer la partager avec leurs frères et sœurs restés au bercail et de mettre en place des projets au pays profitables à tous. Voilà ce qui motive la délégation reçue en audience hier par le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, René Emmanuel Sadi, qui était entouré de quelques-uns de ses proches collaborateurs. Il a fallu plus d’une heure et demie d’échanges entre les deux parties, signe de l’importance et de la densité des sujets abordés. « Nous passons par la voie privilégiée pour dire au chef de l’Etat que nous sommes prêts à l’accompagner dans sa politique en faveur de la jeunesse camerounaise, notamment la diaspora. Nous sommes venus avec un document stratégique sur des éléments de transposabilité de ce que les autres diasporas ont eu à faire et la manière dont on peut s’organiser pour que le Cameroun puisse aussi capitaliser la sienne, mais à partir des expériences des autres », a expliqué Arthur Nkili, chef de la délégation.
Ce groupe d’hommes et de femmes basés à l’étranger agit dans le cadre d’un mouvement appelé « BackHomme ». Lequel met un point d’honneur à l’industrialisation, voie cruciale pour atteindre l’émergence. Arthur Nkili a indiqué que le choix de ce secteur rep...