SOPECAM: les talents cachés des dames

Au cours de la journée gastronomique organisée hier au siège de l’entreprise, elles ont fait étalage de leur savoir-faire culinaire et de la maîtrise des rythmes des différentes aires culturelles du pays.

Quand l’impressario annonce la « Sopecam Dance-Club », le public est impatient de découvrir ce qui sortira de sa prestation. Mais alors quelle démonstration ! Un brassage culturel qui montre qu’à la Sopecam, aucun employé n’est étranger à aucune aire culturelle du Cameroun. L’Ambass-bey, le ben-skin, l’Assiko, la danse Bafia, le Njan, le Kalembou, le Bikutsi sont exécutés par le même groupe composite et avec une dextérité inqualifiable. Yata Christina, secrétaire du DGA a électrisé la foule. Timide d’apparence, la jeune dame a révélé son talent de danseuse professionnelle. Avec ses pas précis, la gestuelle élégante, le look circonstanciel, elle a entraîné sur la piste les directeurs les plus réticents. Avant Christina, il y a eu Dany Fokoué, standardiste  qui n’a pas eu de peine à lever le directeur général dans une exécution magique. Comment Marie Claire Nnana aurait-elle pu résister à cet appel à la communion ? Elle à qui la jeune employée tendait la queue de cheval, symbole de la sérénité, de la cohésion. Sur la piste, le syncrétisme, la dextérité, le bonheur. Cet échauffement a laissé la place à la gastronomie.
Ici aussi, c’est une démonstration de talents. A la Sopecam, la femme est complète : travailleuse au bureau, cordon bleu en cuisine! Aucun secret culinaire pour ces cadres qu’on croit coupées du village. Le Mbol à l’escargot et la viande fumée, le Koki, la vipère cuite à l’étouffé, le Eru, le Ndomba de chèvre, le Ka’ati-ka’ati, le couscous du riz, le Ntuba Ebang sans oublier des boissons très sp...

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