Approvisionnements en médicaments : les hôpitaux catholiques font le diagnostic

Avec un réseau évalué à 331 structures, les formations sanitaires catholiques du Cameroun n’entendent pas quitter le droit chemin. Cap réitéré hier à l’ouverture des travaux de la première réunion de nomenclature de la centrale d’achat et d’approvisionnement. Pour la première fois, les coordonnateurs diocésains de santé, les responsables de certaines formations sanitaires et les distributeurs de produits pharmaceutiques se retrouvent pour coordonner leurs actions. Les travaux ouverts hier au siège de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (Cenc) par Mgr Samuel Kleda, président de la Commission épiscopale pour la santé, ont permis de dresser un état des lieux du travail effectué. Les 35 hôpitaux et 296 centres de santé catholiques permettent déjà de répondre aux besoins des patients. Le pari maintenant, c’est de « rendre disponible le médicament de qualité qui puisse soigner », va insister l’archevêque de Douala.
Pendant deux jours, ces professionnels entendent répondre à plusieurs défis. « Dans la prise en charge, le médicament est un pôle incontournable. Maintenant, nous faisons face à une indisponibilité, parfois des ruptures récurrentes de stocks ; ce qui compromet fortement l’approvisionnement. A côté, il y a cette tendance des formations sanitaires à s’ouvrir à des circuits d’approvisionnement parfois parallèles qui ne respectent pas la réglementation en vigueur qui demande aux formations du réseau catholique, de s’approvisionner prioritairement dans leur centrale », va regretter Dr Eugénie Ngam Nomo, coordinatrice nationale de l’Organisation catholique pour la santé. Un défi pour lequel Mgr Samuel Kleda va rappeler l’urgence de respecter les instructions du ministre de la Santé publique de s’arrimer au Système national d’approvisionnement en médicaments. Les responsables ...