« Les premières pluies sont violentes »

Vitalis Olinga Olinga, ingénieur de projet.

Une nouvelle entreprise est mobilisée sur le chantier Ndjolé-Mankim. Est-ce qu'on peut dire que cela a un impact sur la cadence des travaux ? 
Bien sûr. Suite à la résiliation du marché de la précédente entreprise en juillet 2023, une nouvelle entreprise a été contractualisée par le ministre des Travaux publics et son marché a été signé le 22 février 2024, et l’ordre de service de démarrage des travaux notifié le 26 février. Actuellement, sur le site des travaux, la pose de la couche de base a démarré ainsi que la construction des ouvrages hydrauliques, sans compter les installations de chantier qui sont quasiment achevées. Nous pouvons dire que la mobilisation de cette nouvelle entreprise impacte positivement sur la cadence d’exécution des travaux sur le corridor, notamment sur la section Ndjolé-Mankim.
De manière globale, y-a-t-il des difficultés particulières qui freinent l'exécution de ces projets ? 
Avec le dispositif de suivi de proximité mis en place sous la supervision du ministre des Travaux publics, aucune difficulté particulière n’est à signaler. Toutefois, il faut souligner l’impact des changements climatiques que nous subissons actuellement sur le rendement des entreprises. Les premières pluies de cette année sont très violentes et très abondantes, pourtant nous ne sommes que dans la petite saison de pluies.
Où en est-on avec les aménagements socioéconomiques connexes ?
Les aménagements socio-économiques concernent les magasins de stockage, centres de santé, salles de classes, clôture de sécurité des écoles, centre de promotion des femmes, aires de séchage, unités polyvalentes de transformation, hangars de marché, radio communautaire, latrines et ferme polyvalente, etc. A date, plus de 70 infrastructures sont achevées sur plus de...

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