Coopération scientifique et technique : ce nouvel allié de la recherche

Les chercheurs se sont engagés au cours de la 11e édition de la rentrée scientifique présidée hier par le Minresi à développer encore plus de partenariats pour un véritable impact social.

Le thème de la 11e édition de la rentrée scientifique organisée par le ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation (Minresi) était : « Coopération scientifique et technique: outil stratégique pour le développement socio-économique du Cameroun ». Une sorte de rappel de ce que le partenariat technique et scientifique peut participer au chantier de développement économique du Cameroun. Dans la leçon inaugurale délivrée hier par le Dr Beyala Ateba Jean Félix, maître de recherche à l’Agence nationale de radioprotection (ANRP), la coopération scientifique et technique qui se décline en réseaux, de manière bilatérale et multilatérale a déjà beaucoup apporté au Cameroun. Il pense que grâce à la coopération scientifique et technique, les populations camerounaises peuvent bénéficier des soins de qualité en radiothérapie, de la sécurité alimentaire garantie à travers des laboratoires de référence, de l’augmentation significative de la production d’huile de palme et la réduction des importations à travers l’Institut de recherche agricole pour le développement. On peut aussi espérer un environnement débarrassé des déchets radioactifs et autres sources radioactives orphelines à travers l’ANRP, la production des semences améliorées de maïs, des semences de riz, entre autres. 
« Le thème de cette édition traduit l’intérêt de la diplomatie scientifique dans laquelle le Minresi s’est résolument investi au cours de ces dernières années. C’est ainsi qu’en 2023, la recherche a été sur plusieurs fronts à l’international. De nouveaux accords de partenariat ont été établis dans l’optique de faire du Cameroun le hub de la recherche et de l’innovation en Afrique centrale», a indiqué Madeleine Tchuinte dans un mot contenu dans la plaquette produite pour l’évènement. Il est donc question de favoriser, à travers la multiplication des partenariats, la création d’un écosystème de recherche dynamique et collaboratif qui contribue de manière significative au développement socio-économique du Cameroun. 
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