Import-substitution : les bonnes feuilles du manioc

Une concertation organisée le 27 mars dernier à Douala vise l’amélioration de la production du féculent, et projette la création d’environ 200 000 emplois.

Quand la Société de transformation industrielle de manioc de Sangmelima (Sotramas) est mise sur orbite en 2013, elle a un souci d’accès à la matière première. Une situation qui a amené l’Etat à restructurer l’entreprise via le Centre des réseaux des filières de croissance (Crfc). « Aujourd’hui, nous sommes rassurés d’avoir de la matière première et de pouvoir produire de l’amidon et de la farine pour livrer les fournisseurs à bon prix », a déclaré le président de la Chambre de commerce, de l’industrie, des mines et de l’artisanat (Ccima), Christophe Eken. C’était le 27 mars à Douala, lors d’une concertation avec des opérateurs économiques au sujet de la commercialisation de l’amidon et de la farine.
Relevons que la Sotramas – dont la Chambre est actionnaire à hauteur de 30%, le reste de l’actionnariat étant composé de la commune de Sangmelima, 51%, et de tiers, 19% – dispose d’une capacité de transformation de 120 tonnes/jour. Le 15 janvier, des travaux relatifs à 44 ha de champs semenciers ont été lancés, faisant suite à la mise en place de champs semenciers intervenue en 2023. 102 ha de champs pour la production de matière première, sur une superficie de 2040 ha. Selon des informations obtenues par CT, l’entreprise compte mettre sur le marché 10 000 tonnes de produits finis sur les cinq premières années, et 30 000 tonnes en production optimale, a indiqué le Dg de Sotramas, Ferdinand Ella Ella.
Dans la foulée, il sera question de mettre à la disposition d’opérateurs de la ...

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