Kotto, Kotto: etreinte mortelle au motel

Athanase E., presque 60 ans, a rendu l’âme après des relations intimes avec une trentenaire samedi, jour où un médecin lui avait prescrit du repos suite à un malaise la veille.

 


Athanase E. n’ira pas en retraite le 18 novembre prochain, jour où il aurait célébré son 60e anniversaire. Le conducteur d’engins lourds, travaillant pour une société forestière basée à l’Est, est décédé le samedi 6 avril dernier dans un motel à Kotto (arrondissement de Douala V). Avant de basculer dans les bras de la mort, le quasi-sexagénaire était dans ceux de Martine, femme de 29 ans qu’il fréquentait. Selon des informations obtenues par la police judiciaire, saisie de l’affaire, le conducteur d’engins aurait dû se prémunir de toute émotion forte ce jour-là.
D’après l’audition d’un collègue et ami, Athanase, qui était hypertendu, a eu un malaise vendredi soir. Il a demandé à ce collègue, véhiculé, de l’accompagner le lendemain dans une clinique à Bonamoussadi (Douala V). Au sortir de la consultation, Athanase confie à son ami que le médecin lui a prescrit nourriture et repos. Il se trouve que les deux hommes doivent partir pour l’Est dimanche soir. Athanase E. souhaite voir Martine, sa copine, avant ce long déplacement. Il sait qu’elle a plusieurs réunions le dimanche, et pourrait être indisponible. Il l’appelle et cale donc un rendez-vous pour le même samedi.
Du coup, son ami ne va pas le ramener à Pk 10, au domicile de son neveu étudiant où il réside lors de ses passages à Douala, mais à Kotto, devant un motel discret pour son « aurevoir » intime avec Martine.
Dans son audition, la jeune femme dira qu’à un moment, après leur étreinte, Athanase s’est mis à respirer bruyamment et ses yeux sont devenus « bizarre...

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