Dur, dur, la reprise au lendemain de 8 mars

Dans les  lieux de service hier, les dames ont eu de la peine à renouer avec leurs occupations professionnelles habituelles après les festivités de mercredi.

Hier matin, vers 10 h, beaucoup de bureaux des départements ministériels tenus par les femmes étaient encore fermés. Au premier étage du ministère des Transports par exemple, un seul bureau est ouvert. A l’intérieur, un homme est au téléphone, tandis que deux dames avec des tas de documents alignés sur la table travaillent. « Ce matin j’ai eu de la peine à quitter mon lit. Mais j’étais obligée de le faire car j’ai un dossier important à remettre. À cause de la Journée internationale de la femme, nous avons été débordées. Après le défilé, notre ministre a organisé une  gigantesque fête en notre honneur. Et bien évidement, l’alcool a coulé à flots. Et la gastronomie aussi était variée. Du coup, certains en ont un peu abusé. Moi particulièrement, j’ai quitté le ministère vers 19 h 30 pour retrouver mes acolytes de la réunion. Nous avons fêté jusqu’au petit matin, c’est pourquoi je suis fatiguée », se justifie Elise N., cadre dans le ministère sus évoqué. 
Ici et là, plusieurs employées sont arrivées au bureau, davantage pour faire acte de présence que pour travailler. Joséphine B. du ministère de l’Education de base, explique entre des gorgées de boisson rafraîchissante : « Je suis venue juste faire un tour pour remplir la fiche de présence, dès qu’il y aura une faille je vais rentrer me coucher. J’ai fêté jusqu’à 3h du matin, et il fallait se lever tôt pour préparer les enfants. Je suis vraiment sonnée par la fatigue, tout mon corps fonctionne au ralenti », avoue-t-elle. Les différentes admin...

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