Commentaire.
L’offensive des troupes du maréchal Khalifa Haftar destinée à reprendre le croissant pétrolier libyen relance la lutte pour le contrôle du pouvoir en Libye. Ces troupes n’ont pas du tout digéré le fait d’avoir été poussées hors desdits sites par les brigades de défense de Benghazi (BDB). Plus grave, l’intrusion des BDB dans le croissant pétrolier avait entraîné la rupture des négociations censées stabiliser les institutions nationales. Estimant que le gouvernement d’union nationale soutient les BDB, le parlement de Tobrouk, basé à l’est et favorable au maréchal Khalifa Haftar, avait rejeté l’accord politique inter- libyen signé en décembre 2015 sous l’égide de l’Organisation des Nations unies (ONU). Et il a suspendu sa participation aux travaux du comité du dialogue qui travaillait sur la révision prochaine de cet accord.
Il est possible que la nouvelle évolution des troupes sur le terrain des combats entraîne d’autres conséquences politiques. Même si le gouvernement d’union nationale et le parlement de Tobrouk se regardent en chiens de faïence. Le second n’a jamais approuvé le premier. Qui plus est, le parlement basé à l’est ne tolère pas la collusion de ce gouvernement avec les BDB, le nouveau-né des milices libyennes. Tandis que le gouvernement d’union nationale installé à Tripoli, la capitale, est carrément opposé au maréchal Khalifa Haftar. Ce genre d’a...
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