« On observe un grand engouement »

Jean Luc Vondou, délégué régional de l’Éducation de base de l’Adamaoua.

Comment se porte l’alphabétisation dans la région de l’Adamaoua ?
L’Adamaoua étant une zone d’éducation prioritaire, beaucoup d’adultes ne savent ni lire ni écrire. Par conséquent, bon nombre s’intéressent à nos centres d’alphabétisation. On observe un grand engouement. On ouvre les classes en octobre pour les fermer en juin. Si vous jetez un coup d’œil sur les effectifs des différents centres d’alphabétisation de l’Adamaoua, vous y trouverez des apprenants en grand nombre. 


En 2023, vous avez totalisé plus de 2000 apprenants. Qu’est-ce que vous envisagez pour l’année qui va commencer ?
On va continuer à sensibiliser les populations, leur faire comprendre que ces centres d’alphabétisation existent pour eux. Que ceux qui ont des problèmes pour écrire et lire viennent. On va leur apprendre. Nous continuons à sensibiliser. Nous devons aller vers ces populations pour qu'elles comprennent la nécessité qu'il y a à savoir lire et écrire son nom. Ecrire, pouvoir compter ou donner des informations relatives au prix d'une marchandise ou d'un produit, est utile pour toute personne. Le ministère de l’Éducation de base s’est chargé de créer ces Centres d’alphabétisation à travers le pays. Comme avec les écoles primaires, les maires gèrent les infrastructures et les équipements. Ils mettent à disposition les kits pour les apprenants. Avec eux, nous poursuivrons le travail sans relâche. Mais nous souhaitons une implication accrue de nos collectivités territoriales décentralisées dans la gestion des CAF. Elles se concentrent beaucoup sur le primaire et c'est très bien. Mais, si elles pouvaient nous aider à construire aussi les bâtiments, ça pourrait motiver un peu plus les apprenants à venir. Pour le moment, nous utilisons nos salles de classe ...

Reactions

Comments

    List is empty.

Lead a Comment

Same category