Débat sur le franc CFA: de nouvelles contributions

Des experts ont épilogué hier à l’université de Dschang sur l’opportunité pour les 15 Etats membres de la zone Franc de demeurer ou non dans ce cercle.

La question sur « le franc CFA et le développement de ses pays membres » a été explorée en une demi-dizaine d’exposés hier mardi 21 mars 2017, dans la salle des spectacles et des conférences de l’université de Dschang. Pour situer l’importance de ces échanges, le Pr Jules Roger Feudjio vice-doyen chargé de la recherche et de la coopération à la faculté des Sciences économiques et de gestion (FSEG) de cette institution, précise que cette thématique, témoigne de l’une des préoccupations de tous les Etats membres de la zone Franc. « Il en ressort un double intérêt : pratique d’une part, académique et pédagogique d’autre part ». Cela explique pourquoi les quatre autres exposants étaient équitablement choisis à raison de deux hauts cadres de la BEAC et de deux universitaires.
Partant des prémices en 1939 de la zone Franc, le Pr Désiré Avom, doyen de la FSEG dans son exposé centré sur « les mécanismes de la zone Franc », explique, exemples à l’appui, les termes de monnaie, taux de change, compte d’opération et les divers facteurs liés au franc CFA. Il conclut en clamant que l’importance de sortir de la zone franc, doit être motivée par une volonté s’appuyant d’abord sur des institutions fortes et la clarification du procédé. Les docteurs Thierry Mvondo et Landry Bikaï respectivement cadres à la formation et à la recherche à la BEAC, vont dans leur exposé conjoint, montrer dans une grille de comparaison que le franc CFA garde une côte certaine. Entre 1998 et 2013, le taux de croissance en zone Franc était de l’ordre de 3,8%, alors qu’il ne dépassait pas 3,6% pour les autres pays de l’Afrique...

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