Fosses communes en RDC: l'ONU redoute de nouvelles découvertes

 L’Organisation des Nations unies s’inquiète de l’existence d’autres charniers et dénonce de nombreuses entraves au travail des enquêteurs

Les récentes violences survenues dans la province du Kasaï-central en République démocratique du Congo (RDC) étaient mercredi sur la table de la Commission des droits de l’homme des Nations unies à Genève en Suisse. Celle-ci parle de 99 civils tués entre janvier et février dernier pour leur présumée appartenance au mouvement Kamuina Nsapu. L’organisme onusien s’appuie sur les dix fosses communes déjà cartographiées entre les localités de Tshimbulu et de Nkoto. Pour Andrew Gilmour, sous-secrétaire général aux droits de l’Homme, cité par Radio France Internationale (RFI), d’autres fosses communes existent et les enquêtes se heurtent à de nombreuses entraves dans leur travail. «Il y a des informations concernant au moins sept autres fosses communes. Nos équipes doivent encore en vérifier l’existence. Toutefois, ce travail s’avère parfois difficile, quand nos équipes sont menacées par des officiers de sécurité. C’est ce qui s’est passé par exemple la semaine dernière à Nkonko, quand des officiers de l’armée ont tenté d’empêcher notre équipe d’...