Propriété intellectuelle: L’industrie musicale à l’honneur
- Par Aïcha NSANGOU N.
- 29 avril 2025 06:31
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La commémoration de la 25e édition de cette journée a donné lieu le 25 avril dernier à une conférence au siège de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle à Yaoundé.
L’auditorium de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (Oapi) s’est mué en salle de spectacle vendredi dernier à l’occasion de la 25e édition de la journée mondiale de la propriété intellectuelle qui se célébrait le lendemain sous le thème : « Propriété intellectuelle et musique : vibrez au rythme de la musique ». Une commémoration qui changeait de celles des années précédentes. Trois destinations musicales ont été prises par l’orchestre commis à la tâche : le Cameroun, la Côte d’ivoire et le Gabon. Le Pr. Joseph Fometeu dont l’un des domaines d’expertises est le droit des propriétés intellectuelles, s’est baladé entre les titres interprétés pour expliquer les règles juridiques qui se cachent derrière ces chansons. Pour la première par exemple dont le titre est « le père de la police », il s’agit d’une chanson populaire et ici, ce qu’il faut savoir, c’est que les textes n’appartiennent pas à celui qui les a exécutés. Par conséquent, la partie littéraire de l’œuvre musicale n’est pas protégée, par contre, la mélodie et l’harmonie, si. La deuxième chanson, celle de Doug saga, « Doug Saga en fête » passera au même crible de l’analyse. Ici, puisqu’il y a eu un contentieux au niveau des diverses parties prenantes où différentes personnes réclamaient la qualité de co-auteurs, Pr. Fometeu a indiqué qu’il faut toujours signer un contrat de collaboration. Ainsi, chacun saura à quel droit (auteur ou voisin) prétendre. Le titre, « l’amour d’une mère », où l’auteur Patience Dabany est à la fois auteur et artiste-interprète, aura permis au conférencier de dérouler sur la notion d’originalité d’une œuvre musicale pour accorder la protection. Il faut retenir ici que c’est original quand l’œuvre porte l’empreinte de la personnalité de son auteur. Tout a aussi été dit sur les œuvres dérivées. Pour Ateh Bazor, artiste et président du conseil d’administration de la Société nationale camerounaise de l’art musical, « la musique occupe une place centrale dans la propriété intellectuelle du fait que le créateur doit survivre et pour cela, c’est la propriété intellectuelle qui permet qu’il soit rémunéré à travers les droits d’auteurs et les autres. Les gens ont souvent pens...
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