Commentaire.
La célébration du 60e anniversaire de l’Union européenne (UE) a constitué, samedi dernier, un nouveau départ dans la vie de l’organisation communautaire. Quand on sait que les nationalismes ne cessent de se manifester dans certains pays du vieux continent. Quand on sait également que le Royaume –Uni a décidé de déclencher la procédure de sortie de l’espace communautaire, la refondation de l’UE était devenue un impératif catégorique .Cette option pertinente n’a heureusement pas échappé aux Etats fondateurs de l’UE. A savoir l’Allemagne, l’Italie, la France, la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg. Eux qui, le 25 mars 1957, se sont engagés à établir les fondements d’une union sans cesse plus étroite entre les peuples européens.
On ne peut pas affirmer que ce processus n’a pas produit les fruits escomptés, même si les pourfendeurs de l’UE pensent le contraire. Puisque sur de nombreux volets, des directives de l’UE ont été précisées. Notamment sur le regroupement familial et le marché du travail. Les Etats membres apprécient et mettent quotidiennement en œuvre ces directives avec la possibilité de les maximaliser ou de les minimaliser. Qui plus est, Jean –Claude Trichet, ancien président de la Banque centrale européenne observe que l’UE a, par exemple, apporté à la France la stabilité des prix à laquelle ses concitoyens ont toujours été très attachés. Il suffit de noter que cette stabilité a été plus grande avec l’euro qu’avec la monnaie nationale. La France a , en effet , en...
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