Violences basées sur le genre : stop aux féminicides !
- Par Assiatou NGAPOUT M.
- 26 mai 2025 10:43
- 0 Likes

Une conférence-débat organisée vendredi dernier à Yaoundé par la sénatrice Françoise Puene a connu la présence de plusieurs membres du gouvernement.
Tous unis pour une même cause : réduire à sa plus simple expression les violences faites aux femmes. En moins de quatre mois, plus de 25 victimes ont trouvé la mort sous les coups de leurs conjoints au Cameroun d’après les chiffres du Minproff. Comme un seul homme, membres du gouvernement, du corps diplomatique, juristes, médecins, autorités administratives et religieuses, société civile et victimes sont montés au créneau pour dire stop à ces atrocités dont sont victimes des femmes au Cameroun. Surtout, briser le silence et voir dans quelle mesure durcir la loi sur tout type de violences basées sur le genre. C’était à l’occasion d’une conférence-débat organisée par la sénatrice Françoise Puene, à travers la Fondation Puene pour les Libertés et le réseau d’associations féminines « MANYCAWE » vendredi dernier à Yaoundé. Avec pour thème : « La mise en œuvre d’une pénalisation plus sévère des violences basées sur le genre. » Selon la sénatrice, il est plus qu’urgent de tordre le cou à toutes formes de violence. « Nous avons le devoir collectif de sensibiliser, d’éduquer et de sanctionner fermement les acteurs de violences sans complaisance. Mais aussi, accompagner et protéger les victimes sans avoir des préjugés. Ainsi, les hommes et les femmes seront activement éduqués et sensibilisés sur les violences basées sur le genre. Pour un Cameroun fort où chaque citoyen, quels que soient son identité, son genre, puisse vivre sans peur, parce que les femmes ont peur », a-t-elle martelé.
Pour y arriver, la sénatrice compte multiplier les conférences-débats de ce genre dans les jours à venir dans les autres régions du pays, ainsi que dans les villages. Ceci, afin de promouvoir l'autonomisation de la femme à travers des formations en réarmement moral, entrepreneuriat et leadership. En même temps, garantir la prise en charge préventive et curative par des accompagnements juridictionnels, médicaux, sociaux et psychologiques, entre autres. Un centre d’accueil et de prise en charge des victimes de violences basées sur le genre a d’ailleurs été ouvert à l’hôtel Franco et disponible tous les jours 24 heures...
Cet article complet est réservé aux abonnés
Déjà abonné ? Identifiez-vous >
Accédez en illimité à Cameroon Tribune Digital à partir de 26250 FCFA
Je M'abonne1 minute suffit pour vous abonner à Cameroon Tribune Digital !
- Votre numéro spécial cameroon-tribune en version numérique
- Des encarts
- Des appels d'offres exclusives
- D'avant-première (accès 24h avant la publication)
- Des éditions consultables sur tous supports (smartphone, tablettes, PC)
Commentaires