Banque africaine de développement : Sidi Ould Tah, président

Au terme du troisième tour du scrutin hier à Abidjan, l’économiste mauritanien, a été élu avec 76,18% face au Zambien Samuel Maimbo (20,26 %) et au Sénégalais Amadou Hott (3,55 %).

L’économiste mauritanien, Dr. Sidi Ould Tah est le nouveau président du groupe de la Banque africaine de développement (BAD). Il a été élu hier, au terme de trois tours d’un scrutin âprement disputé, avec 76,18% des voix. Il est suivi par le Zambien Samuel Maimbo (20,26 %) et le Sénégalais Amadou Hott (3,55 %). Le candidat tchadien, Mahamat Abbas Tolli, a été éliminé dès le premier tour, avec un score de 0,52%. Sidi Ould Tah est donc désormais le 9e président du groupe de la BAD. Il remplace à cette fonction le Nigerian Akinwumi Adesina qui a fait deux mandats à la tête de l’institution. Avant son élection à la tête de cette institution financière, Dr. Ould Tah occupait le poste de président de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), après avoir été ministre de l’Economie et des Finances dans son pays. Bénéficiant de près de 30 ans d’expérience dans le financement du développement, il a participé, dans ses différentes positions, à des opérations de réformes financières et de mobilisation innovantes de ressources pour l’Afrique. Des atouts non négligeables dans le contexte actuel où l’accès aux financements est de plus en plus difficile en raison, entre autres, des taux d’intérêt élevés pratiqués sur les marchés internationaux.
Le nouvel élu prendra fonction le 1er septembre 2025 et trouvera sur sa table de nombreux dossiers, parmi lesquels la croissance économique du continent. Le sujet était d’ailleurs au cœur des discussions mercredi dernier dans le cadre des Assemblées annuelles de la BAD ouvertes le 26 mai dernier à Abidjan, Côte d’ivoire. Au cours des échanges, le Pr. Kevin Chika Urama, économiste en chef et vice-président de la BAD, a soutenu que le continent continue de faire preuve d’une résilience remarquable. Ainsi, la croissance économique africaine devrait passer de 3,3 % en 2024 à 3,9 % en 2025, pour atteindre 4 % l’an prochain, ce, en dépit de la montée des incertitudes géopolitiques et des tensions commerciales qui contribuent &a...

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