Coopération France-Cameroun: Le volet éducation valorisé

C'est dans un décor des grands jours que la cour principale de l'École publique groupe 1 d'Ebolowa, ancienne école française, a servi de cadre à la cérémonie de coupure du ruban symbolisant la réception officielle des travaux de réhabilitation de cet établissement centenaire. C'était le lundi 9 juin, au cours d'une cérémonie fort courue présidée par le ministre de l'Éducation de base (Minedub), en compagnie de l'ambassadeur de France au Cameroun. Le Pr. Laurent Serge Etoundi Ngoa et le diplomate français, S.E. Thierry Marchand, sont venus réceptionner les travaux réalisés dans des délais très brefs et qui redonnent à cette école, créée en juillet 1921, sous le nom d'École principale des garçons, par l'administration française, et qui garantit, aujourd'hui encore et mieux qu'hier, un cadre équipé pour une éducation de qualité. Daniel Edjo'o, maire de la ville a déclaré que cette structure est « l'une des marques majeures des liens historiques qui lient la France et le Cameroun ». Et l'on a pu savoir que c'est en la faveur d'un décret de la tutelle française, signé le 24 Janvier 1918, qui a sorti des fonds baptismaux cette école publique à Ebolowa, dans un contexte où l'éducation était tenue par les structures construites et instituées par des missions religieuses. À la faveur du même décret, sept écoles du même type avaient été créées et ouvertes dans d'autres villes du Cameroun, notamment à Kribi, Edéa, Foumban, Yaoundé, Garoua, Ngaoundéré et Doumé. Presque 104 ans après, cette école est toujours là et continue de former des jeunes camerounais. Révélant que c'est à travers l'entregent du groupe parlementaire de l'amitié France-Ca...