Commentaire.
Le Gabon prend de nouveau rendez-vous avec l’histoire en organisant un nouveau dialogue politique. On sait que ce pays est coutumier de ce genre de rencontres. Le dialogue de 1990 avait permis de tourner le dos au monolithisme. Celui de 1994 avait vidé le contentieux issu de la présidentielle contestée du 5 décembre 1993.
Pour autant, la réunion qui s’ouvre aujourd’hui n’en est pas moins unique et particulière. Et pour cause ! Depuis la réélection du président gabonais, Ali Bongo Ondimba par 50,66 % des voix contre 47,24 % pour son rival Jean Ping il y a six mois, l’Etat fait face à des tensions politiques, économiques et sociales. De nombreux observateurs se souviennent que la première annonce de cette victoire avait suscité des violences dans le pays dans un contexte où le rapport de la mission électorale de l’Union européenne évoquait des « anomalies » mettant en cause « le résultat final de l’élection». Jusqu’alors, la grisaille perdure. Elle est marquée par le boycott du dialogue politique par la Coalition de la nouvelle République (CNR) de Jean Ping qui n’a pas toujours reconnu sa défaite. Au plan économique, la chute des cours du pétrole est durement ressentie. Au plan social, des mouvements d’humeur sont parfois observés notamment chez quelques syndicats d’enseignants. A telle enseigne que le dialogue politique et sans tabou, annoncé par le président Ali Bongo immédiatement après la validation de sa réélection l...
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