Exportations d’Afrique centrale : en défaut d’infrastructure qualité

Un atelier à l’endroit des pays de la région sur les normes phytosanitaires et la compétitivité sur les marchés européens et africains s’achève ce 20 juin à Douala.

Dynamiser les exportations des produits alimentaires d’Afrique centrale vers les marchés africains et de l’Union européenne et maitriser les mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS) pour une meilleure compétitivité sur le marché global. C’est l’objectif de l’atelier de trois jours organisé depuis mercredi, 18 juin 2025, jusqu’à ce vendredi 20 à Douala, dans le cadre de l'appui de l'Union européenne à la Commission économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) et à la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) via le programme PAIRIAC (Programme d'appui à l'intégration régionale et à l'investissement en Afrique centrale). 
Pour Jules Touka, représentant de la CEEAC, cet atelier vient répondre à un défi crucial : Un déficit criard en services d’accompagnement à l’exportation, notamment l’infrastructure qualité en Afrique centrale. Pour étayer ses propos, il partage plusieurs chiffres, à la suite d’une étude menée il y a trois ans : Les organisations de normalisation existent dans six états sur 11 avec des niveaux d’activité très faibles dans trois de ces pays ; les organismes de certification et d’accréditation et aussi les prestataires (laboratoires) sont présents dans neuf pays sur 11, mais un seul pays dispose d’un organisme d’accréditation reconnu. D’où l’importance de l’atelier selon Christophe Akoa, délégué régional de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du territoire pour le Littoral, qui fait un constat alarmant concernant le Cameroun en particulier : « Le taux de refoulement de nos produits en ...

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