RCA : la paix, sinon rien

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Le premier anniversaire de l’accession à la magistrature suprême du président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, intervient demain dans un contexte difficile. Lorsqu’il prenait les commandes du pays le 30 mars 2016, le président élu, avait pourtant placé  sa gouvernance sous les signes de la restauration de la paix et de la sécurité de même que le redressement de l’économie. Le changement de cap mettait  fin à trois ans de guerre civile, dont les principaux artisans furent la Séléka et les anti-balaka.
Un an après la prestation de serment de Faustin-Archange Touadéra, les lignes n’ont pas fondamentalement bougé. Certes, le chef de l’Etat centrafricain s’est attelé à mettre en œuvre son programme. Il est notamment descendu sur le terrain pour insister sur la nécessité de renouer avec la paix. Il a également mobilisé la communauté internationale pour soutenir le processus de normalisation de son pays. Pour sa part, l’Organisation des Nations unies a soutenu la réforme du secteur de la sécurité, tandis que les bailleurs de fonds ont décidé d’accompagner le redressement de l’économie centrafricaine. Cependant, l’insécurité perdure. Beaucoup reste à faire pour retrouver une paix durable. En effet, des casques bleus de la Mission intégrée multidimensionnelle des Nations unies en République centrafricaine (MINUSMA) ont essuyé des tirs des anti-balaka vendredi denier à l’est du pays. Auparavant, 50 personnes ont été tuées par des bandes armées dans la région de Bambari au centre du pays. Ces dérapages compromettent le...

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