Echanges en zone CEMAC: l’efficacité des politiques en question

Un atelier d’évaluation des actions de facilitation des transports et transit tenu récemment à Yaoundé.

«Les corridors Douala-Ndjamena et Douala-Bangui sont aujourd’hui les principaux axes d’échanges du commerce extérieur du Tchad et de la RCA. En effet, 90% du transit tchadien et 98% du transit centrafricain empruntent ces canaux ». Dixit Mefiro Oumarou, ministre délégué auprès du ministre des Transports (MINT). Il soutient que le gouvernement camerounais est conscient que ce trafic est une source potentielle de richesses à exploiter, bien au-delà du simple passage portuaire. D’où l’accent particulier mis sur l’amélioration des infrastructures au cours de la dernière décennie, avec des investissements significatifs soutenus en partie par de nombreux bailleurs de fonds. Mais aussi une multitude de réformes, visant à éliminer les pratiques anormales le long des corridors, de réduire les délais de passage portuaire, d’améliorer le potentiel logistique et le suivi électronique des marchandises en transit et d’accélérer le processus de dématérialisation des procédures du commerce extérieur, etc. Par ailleurs, le Projet de facilitation du transport et du transit en zone CEMAC est mis en œuvre avec le concours financier de la Banque mondiale. Diverses actions ont déjà été menées dans ce cadre. Suffisamment en tout cas, pour une première évaluation.
Récemment, les acteurs du Projet de facilitation des transports et transit en zone CEMAC se sont retrouvés à Yaoundé. Les travaux ont porté sur le thème : « Efficacité des politiques sectorielles de transports et facilitation des échanges en zone CEMAC : état des lieux, enjeux et perspectives ». Il s’agissait en réalité d’un atelier de validation de la politique sectorielle de transport au Cameroun, co-présidée par le ministre délégué auprès du MINT et le secrétaire d’...

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