Victimes de guerre: La prise en charge en débat

«Comment garantir une prise en charge globale adaptée aux besoins variés des victimes de guerre ? » Ou encore, « comment inscrire durablement la solidarité nationale et internationale dans un contexte de crises sécuritaires récurrentes à l'échelle mondiale et régionale ? » Des questions au cœur du tout premier symposium national consacré depuis hier à Yaoundé, aux victimes des conflits armés de tous genres, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays. Placés sur le très haut patronage du président de la République, chef des forces Armées, les travaux sont présidés par le secrétaire d'Etat à la Défense, chargé des Anciens combattants et Victimes de guerre, Koumpa Issa, représentant le ministre délégué à la Présidence chargé de la Défense. Le symposium se veut à la fois un cadre d'échanges académiques, une tribune de solidarité, une plateforme de réflexion stratégique et un appel à l'action collective. « Nos travaux devraient permettre au gouvernement de trouver des réponses plurielles aux préoccupations des victimes de guerre qui sont elles aussi nombreuses et variées », a déclaré Koumpa Issa. Du 10 au 12 septembre prochain, officiers supérieurs, experts, chercheurs et acteurs de la société civile débattront autour du thème : « Le secrétariat d’Etat à la Défense, chargé des Anciens combattants et Victimes de guerre face aux défis de prise en charge des victimes de guerre ». Occasion de plancher sur la protection et la défense des droits des victimes, civils comme militaires, afin de leur garantir davantage la dignité et le soutien qu'elles méritent. Allant de la définition des termes de référence aux enjeux des besoins médicaux, psychologiques, sociaux et financiers de ces victimes, le Pr. Jean-Louis Atangana Amougou, agrégé des facultés de droit, a insisté au cours de sa leçon inaugurale, sur l’importance de la solidarité nationale et la mobilisation des ressources nécessaires pour prendre en charge toute personne ayant subi des préjudices phy...