Université de Douala: Des ponts climatiques

Après la Côte d’Ivoire en 2024, la communauté scientifique régionale et internationale s’est retrouvée au Cameroun, plus précisément à l'université de Douala, du 23 au 26 septembre dernier pour la confé- rence scientifique Taccovar 2025 (Tropical Atlantic Climate and Coastal Variability). L’évènement, abrité par l'Institut universitaire de technologie (Iut) et organisé par le pôle scientifique et d'innovation de l'université de Douala, a réuni environ soixantedix chercheurs, scientifiques et étudiants, principalement issus des pays du Golfe de Guinée et des Grands Lacs, avec des participants venant également de France, du Brésil, du Canada et de Madagascar, en pré- sentiel et en ligne. Le Pr. Raphaël Onguene, océanographe physicien et membre du comité d’organisation, a rappelé que Taccovar de manière globale vise à promouvoir les échanges scientifiques et dresser un bilan des avancées de la recherche et à définir des solutions d'adaptation face aux changements climatiques. La conférence 2025 se positionnait comme un levier essentiel pour approfondir les connaissances en océanographie littorale, côtière et hauturière (relative à la haute mer), climatologie, hydrologie et météorologie dans la région du Golfe de Guinée et des Grands Lacs. Les échanges s'articulaient autour de quatre thématiques scientifiques principales : hydrologie et villes durables ; dynamiques côtières et lacustres ; circulation océanique cô- tière, hauturière et ressources halieutiques de l'Atlantique tropical et du Golfe de Guinée, interaction océan-atmosphère ; changements globaux et économie bleue. Des thé- matiques majeures de l’avis des partenaires, notamment de la coopération française.

Pour le Pr. Stéphanie Mailles Viard, attachée de coopération scientifique et universitaire pour l&rsquo...