Affaire Martinez Zogo : des audios en débat
- Par Assiatou NGAPOUT M.
- 14 Oct 2025 11:39
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Présentés hier par le rédacteur en chef d’Amplitude FM, témoin du ministère public, au cours de l’audience d’hier à Yaoundé, ces éléments ont été rejetés par la défense.
Charlie Tchouenou, rédacteur en chef de la chaîne de la radio Amplitude FM, où Martinez Zogo exerçait en tant que chef de chaîne a été le seul à être auditionné hier au Tribunal militaire de Yaoundé. Témoin du ministère public, Charlie Tchouenou a été interrogé par le commissaire du gouvernement, notamment sur le contenu de la célèbre émission « Embouteillage » qu’animait la victime. « Qu’est-ce qu’il disait dans cette émission quelque temps avant son enlèvement ? », a demandé le commissaire du gouvernement. D’après le témoin, l’émission « Embouteillage » passait entre 9h30 et 12h. Martinez Zogo faisait de la satire en décriant les maux de notre société sur plusieurs plans : économique, politique, culturel et sportif. « Il parlait de trois lignes de détournement de fonds publics qui impliquaient certaines hautes personnalités. A défaut de le faire de bout en bout, je suis venu avec une clé USB contenant ses trois dernières émissions si le tribunal peut permettre aux personnes ici présentes de les écouter, parce que ce n’est pas évident de me rappeler ce qu’il disait. Je peux remettre la bande de ces émissions pour que tous ensemble, vous écoutiez et en tiriez des conclusions », a sollicité Charlie Tchouenou.
Les avocats de la défense se sont tout de suite opposés à cette requête du témoin du ministère public, soulevant le problème de l’authenticité et de la recevabilité des audios contenus dans cette clé USB. Surtout que les audios des trois émissions compilés dans ladite clé sont seulement d’une durée de deux heures au lieu de sept heures et trente minutes. « Le témoin a sélectionnée savamment ce qu’il veut faire écouter. S’il faut produire une pièce ici aujourd’hui, que ce ne soit pas par ce témoin. Que ce soit une clé qui fasse partie des éléments sous-scellés assemblés par l’enquête préliminaire et le juge d’instruction. Ceci, parce que dans ce cadre, il y a des méthodes légales pour collecter les éléments de preuve », a souligné Me Ndoumou, l’un des avocats de la défense. Relativement à cette préoccupation, le commissaire du gouvernement a expliqué que le problème d’authentification ne se posait pas à partir du moment...
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