Dépistage des cancers gynécologiques : le sein et le col de l’utérus en priorité

Marie Claire Ongtolok 35 ans, est venue ce 13 octobre 2025 à l’hôpital de district d’Efoulan pour une visite prénatale. Bonne nouvelle pour elle, la formation sanitaire est en pleine campagne de sensibilisation sur les cancers gynécologiques, spécifiquement le sein et le col de l’utérus. Elle en profite non seulement pour être mieux informée sur ces maladies, mais aussi, si possible, faire des examens. A cause des antécédents familiaux, la jeune femme est assez terrifiée. « Trois membres de ma famille sont morts des suites de cancers. L’une du cancer du col de l’utérus, l’autre du cancer du sein et une autre du cancer du sang », relève-t-elle. Mais pour éviter ces maladies, elle a des astuces. « J’essaie de me palper les seins tout le temps et j’achète des soutiens-gorges adéquats. Pour le col de l’utérus, on nous conseille de boire beaucoup d’eau et c’est ce que je fais », révèle-t-elle. 
Selon le Dr Yolande Nana Njankou Edjoa, gynécologue-obstétricienne dans cet hôpital, la campagne qui se déroule jusqu’au 31 octobre prochain met l’accent sur le cancer du sein, mais beaucoup plus sur le cancer du col de l’utérus. Ces cancers sont selon elle, la cause de plusieurs décès chez la femme. « Le cancer du col de l’utérus est à la base sexuellement transmissible. Dans le cadre de cette campagne, nous avons donc décidé de combiner ce dépistage à celui des infections sexuellement transmissibles (IST). C’est-à-dire que nous avons un pack IST qui permet à la patiente de bénéficier d’une réduction. Au lieu de 60 000 F, le bilan des examens sera fait à moitié prix », explique-t-elle. Depuis le début de la campagne, plusieurs cas ont déjà été diagnostiqués et les consultations concernent les femmes âgées entre 20 et 60 ans. Mais selon la spécialiste, c’est bien de se faire dépister tôt et surtout de prendre son traitement. « L’année derni&egrav...