Chirurgies thoraciques et cardio-vasculaires : le Cameroun à la page

Les chirurgiens camerounais sont réunis à Yaoundé depuis hier jeudi. Avec leurs collègues venus de plusieurs autres pays du monde, ils prennent part au premier congrès international de la Société camerounaise de chirurgie thoracique et cardiovasculaire. Objectifs de la rencontre : promouvoir l’excellence scientifique et la formation continue, faciliter les échanges entre praticiens, soutenir la recherche et contribuer à l’amélioration de la prise en charge des affections thoraciques et cardio-vasculaires.
Si la première chirurgie cardiaque a été pratiquée au Centre hospitalier universitaire de Yaoundé dans les années 90, depuis 2018 toutes ces chirurgies de haut niveau, (thoraciques et vasculaires), sont réalisées dans plusieurs formations sanitaires. A l’Hôpital général (Yaoundé et Douala), l’Hôpital central de Yaoundé, l’Hôpital Laquintinie de Douala, l’Hôpital militaire de Yaoundé et bien d’autres. Seulement ces exploits ne sont pas connus du grand nombre. En cas de problème au niveau du cœur ou des vaisseaux sanguins, certains vont à l’étranger. Et pourtant le Cameroun a déjà tout : plateaux techniques et savoir-faire appropriés. « Nous avons déjà ce qu’il faut et ces interventions se font depuis des années. Les coûts restent malheureusement encore élevés, mais les résultats de ces interventions sont probants », dira Charles Mve Mvondo, président de la Société camerounaise de chirurgie thoracique et cardio-vasculaire. 
Ce congrès vise donc à vulgariser leurs activités et à faire un état des lieux de ce qui a été fait. « Nous avons créé cette société afin qu’elle serve de support aux prochaines générations. 40 ans après les premières interventions réalisées au Cameroun, nous voulons faire savoi...