Stratégie nationale de développement 2020-2030 : un chemin parsemé d’embûches

Le contexte économique mondial et national ne facilite pas la tâche pour l’atteinte des objectifs escomptés de cette boussole du gouvernement évaluée vendredi dernier à Yaoundé.

La Stratégie nationale de développement 2020-2030, cadre de référence pour le développement du Cameroun a cinq ans. Le comité national de suivi-évaluation de sa mise en œuvre présidé par le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey, s’est réuni le vendredi 12 décembre dernier pour faire le point et trouver les voies et moyens pour accélérer la réussite de ce programme qui repose sur quatre piliers et sept stratégies sectorielles. 
Ce qu’on peut en retenir de manière globale, c’est que « le Cameroun met en œuvre sa SND30 de manière volontariste, dans un contexte économique international particulièrement difficile du fait de crises multiformes. En conséquence, la dynamique attendue sur les indicateurs de mesures reste en deçà des niveaux escomptés. Le caractère interdépendant des économies limite la portée des efforts  pourtant consentis en interne, notamment au plan de la croissance et des revenus. Le retard de croissance qui est de l’ordre de trois points en moyenne annuelle, correspond à un risque élevé de compromission de l’ambition d’émergence. » Toujours selon le rapport de mise en œuvre des orientations de la SND30, « la croissance est demeurée positive sur la période 2020-2025, mais en deçà des ambitions de la stratégie. Cependant le déficit global a pu être maîtrisé à -1,4% du PIB, mais les finances publiques suggèrent qu’une attention particulière soit accordée aux ratios de liquidité de la dette, à la question des soldes engagés non décaissés. Le déficit courant de la balance des paiements s’est amplifié jusqu’en 2023 atteignant -5,2% du PIB…La masse monétaire a légèrement dépassé les prévisions atteignant 27,7% du PIB. Par contre, le crédit à l’économie est resté en dessous des attentes.» 
De manière concrète, a déroulé Alamine Ousmane Mey, au cours de ces cinq ans, on a eu au plan social, des efforts pour préserver le pouvoir d’achat, le relèvement du salaire minimum interprofessionnel garanti, du salaire des fonctionnaires et des agents de l’Etat, le maintien à des niveaux raisonnables de la subvention du prix à la pompe. L’accès à l’eau s’est aussi amélioré, tout comme celui à l’électricité. Sur le plan sanitaire, on a eu six hôpitaux publics de référence dans l’intervalle, le lancement de la couvert...

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