Filière laitière : le train du développement est lancé

Des Holstein, des Montbéliardes au poids (1066 kg contre 800 kg en moyenne pour le Goudali, race locale) et à la production laitière (15 litres de lait par jour contre 6 litres pour les races locales) appréciables. Ce sont-là des données qui n’ont pas laissé de marbre les éleveurs et l’ensemble des participants à la 9e édition de la foire à bétail de Ngaoundéré, dénommée « Djouldé Dabbadji », organisée du 12 au 14 décembre dernier. La vente aux enchères publiques d’une montbéliarde d’une tonne, à 2,2 millions de F, le 13 décembre dernier, lors de l’inauguration de la place foraine de Djalbarké, don du chef de l’État aux éleveurs de l’Adamaoua, a redonné espoir aux éleveurs. L’initiative que porte de la Confédération nationale des éleveurs de bétail du Cameroun (Cnebcam) avec le soutien du ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia) en près de vingt ans, a été marquée cette année par son lot d’innovations. Outre des Camerounais venus des quatre coins du pays, l’événement a connu la participation active des entrepreneurs du secteur agropastoral venus du Congo, du Tchad, du Nigeria et de la RCA. Tous, avec un même objectif : densifier le commerce interafricain sur le bétail et les produits issus de cette activité. Au-delà des animations scientifiques axées sur sept présentations liées aux problèmes de la filière, des plaidoyers, des débats, des visites de sites ont meublé cette édition.
Placé sous le thème : « Politique d’import-substitution, gage du développement de la filière laitière au Cameroun », l’évènement biannuel, a connu la mobilisation de 131 participants qui ont rivalisé des prouesses techniques à travers sept espèces animales. De même que la transformation des produits de l’élevage dont la star...