Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale : comment assurer la relance
- Par Jocelyne NDOUYOU
- 23 Dec 2025 13:45
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Le sujet était au cœur de la session ordinaire du conseil d’administration présidée hier à Yaoundé par Louis Paul Motaze, ministre camerounais des Finances.
Il a fallu plus de quatre heures hier au membres du conseil d’administration de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC), pour passer au peigne fin tous les points inscrits à l’ordre du jour de cette session ordinaire que présidait pour la dernière fois de son mandat, Louis Paul Motaze, ministre camerounais des Finances, avant de passer le flambeau. Et à la mine des administrateurs présents à Yaoundé, l’on a imaginé que le conclave n’avait pas été de tout repos, au vu des sujets débattus : le projet de révision de la déclaration d’appétence aux risques (niveau de risques qu’une organisation est prête à accepter pour atteindre ses objectifs stratégiques), l’examen et l’adoption du budget 2026 et l’examen des dossiers de financement de projets structurants de la sous-région, notamment dans les secteurs de l’agro-industrie, du transport, de la santé, de l’éducation et des services financiers. Tout ceci, pour, de l’avis de Louis Paul Motaze, « remettre la BDEAC sur de bons rails », via le plan Azobe notamment.
« Ce plan se déroule mais avec des difficultés particulières qu’il convient de ne pas cacher. C’est que les différents actionnaires ont des obligations qu’ils tardent à respecter et cela peut remettre en cause la viabilité du programme des réformes qui a été conçu au niveau de la banque », a déploré le président du Conseil d’administration, en rappelant le rôle essentiel que joue la BDEAC dans les finances des économies de l’Afrique centrale, tant pour les projets des Etats que ceux du secteur privé. « Il faut donc donner la BDEAC les moyens pour accomplir cette mission », a souligné le président du Conseil d’administration. Mais heureusement, des résolutions ont été prises au cours de cette session « certaines à effet immédiat, d’autres qui vont peut-être nécessiter des interventions à d’autres niveaux. Mais l’objet est de sauver la banque », a insisté Louis Paul Mo...
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