Entrepreneuriat : le boom des investissements privés

L’inauguration de l’usine de transformation du cacao le 28 novembre dernier dans le village de Ngolambélé, dans l’arrondissement de Dimako, région de l’Est, est la traduction parfaite de ce qui est attendu du secteur privé. Il s’agit d’investir dans des secteurs productifs dont la chaîne de valeur est avérée avec une capacité de création d’emplois certaine. Les chiffres communiqués à cette occasion le démontrent. L’ambition de Lisette Claudia Tame Djame, présidente-directrice générale d’Africa Processing Company, est de traiter 24 000 tonnes à l’horizon 2028-2029, d'atteindre une capacité annuelle de 9 000 tonnes de cacao broyé et de 6 000 tonnes de produits dérivés destinés à la consommation directe. Autant le dire, Lisette Claudia Tame Djame n'en était pas à son premier essai. L’usine de Dimako est la deuxième du genre après celle de Mbankomo inaugurée le 15 janvier 2025. L’expansion à Dimako a permis la création de 66 emplois directs et 189 emplois indirects, portant les effectifs globaux à 143 emplois directs et 503 emplois indirects. Et ceci n’est qu’un exemple parmi tant d’autres, des initiatives privées enregistrées en 2025 témoignant de toute la vitalité du secteur privé qui assume ainsi son rôle de moteur de la croissance économique.
Il n’y a pas que la filière cacao avec ses promesses de beurres et autres produits dérivés. L’effervescence observée s’est étendue dans le secteur des mines. Le Premier ministre, chef du gouvernement s’est rendu à Ngaoundéré le 24 septembre 2025, pour la pose de la première pierre du projet d’exploitation industrielle de la bauxite de Minim-Martap porté par la société Camalco. Les simulations ont démontré que cette réserve pouvait faire l’objet d’une exploitation industrielle avec une cadence de production d’environ cinq millions de tonnes de bauxite par an, sur une périod...