Conservation de la biodiversité: l’avis des autochtones compte

C’est l’une des principales recommandations faites  par les acteurs intersectoriels dans la mise en œuvre des projets et programmes.

Dans les réserves forestières de Mintom et du Dja, région du Sud, les populations autochtones à l’instar des Bakas sont constamment confrontées à la destruction abusive de la forêt et à la chasse illégale des espèces protégées. « Les Bantous passent par les Bakas pour détruire la forêt puisqu’ils sont conscients de ce que ce sont eux qui la maîtrise. Pour y parvenir, ils leur offrent de la boisson ou parfois de l’argent. Parfois, ils le font sous le coup de la menace. Ce qui fait que certains Bakas abattent plus de 20 éléphants par semaine pour satisfaire les commandes de leurs bourreaux », confie Etienne Mopolo, représentant d’une association Baka à Bawoni par Mintom. Pour pallier ces injustices, les acteurs intersectoriels se sont livrés jeudi et vendredi derniers à des échanges d’expérience sur la protection des droits des populations vulnérables que sont les Bakola/Bagyelis, Bororos, Bakas et Bedzan. Ils comptent mettre en œuvre des programmes et projets de conservation de la biodiversité.
Au cours de la cérémonie d’ouverture présidée par le ministre des Affaires sociales (Minas), Pauline Irène Nguene, les participants venus de plusieurs administrations et des ONG ont été unanimes sur le fait que ces populations constituent des acteurs-clés pour la conservation de la biodiversité. « Nous voulons travailler avec les autres structures pour améliorer les approches sur la protection des peuples autochtones. Nous les ...

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