Afrique francophone: à l’école des droits de l’homme

Une centaine d’apprenants venus de divers pays sont en séminaire depuis lundi dernier à l’IRIC

Le contexte sécuritaire dans grand-nombre de pays africains ne pouvait mieux justifier la tenue depuis le 10 avril dernier à l’Institut des relations internationales du Cameroun (IRIC), de la deuxième session de formation en droit international des droits de l’homme. Fort à propos, le président du bureau exécutif de l’Ecole citoyenne et politique de Yaoundé (ECPY), l’honorable Vincent de Paul Emah Etoundi, fait remarquer que les menaces qui pèsent aujourd’hui sur la sécurité ne sont plus, en première ligne, d’ordre militaire. Le côté asymétrique des troubles liés à l’extrémisme religieux, aux conflits internes, au déplacement des populations, à la criminalité transfrontalière organisée, à la pauvreté et aux changements climatiques, etc., ont une corrélation étroite avec les violations « flagrantes » des droits économiques, sociaux et culturels constatées.
Bien malheureusement, ces vices sont eux-mêmes géniteurs de crises sociopolitiques et d’autres formes d’extrémisme plus graves comme le terrorisme, l’émergence de groupes armés… Le plus révoltant et frustrant étant souvent « l’absence de mesures en cas de discrimination systématique et d’inégalité dans la jouissance de ces droits… » Le thème retenu pour les cinq jours de travail – la formation s’achève le 15 avril – dès-lors n’est que plus judicieux : « La justiciabilité des droits économiques, sociaux et culturels ». Plus intéressante enc...