Commentaire.
Le dialogue gabonais amorce un tournant décisif demain avec le début de la phase politique. Autant le volet citoyen a suscité l’enthousiasme des membres de la société civile, autant la dimension politique de la concertation nationale, censée dénouer la crise issue de la dernière présidentielle, passionne la nation gabonaise.
La société civile n’y est pas allée du dos de la cuillère pour émettre des propositions fortes sur la réforme des institutions, le paysage électoral ainsi que la consolidation de la paix et de l’Etat de droit. Il suffit de relever que les participants ont notamment suggéré la limitation des mandats législatifs et locaux à 5 ans. De même, ils ont proposé que le président de la République n’exerce plus les fonctions de président du conseil supérieur de la magistrature en vertu du principe de la séparation des pouvoirs. Le panel des associations ayant réfléchi sur la réforme des institutions et la consolidation de l’Etat de droit a également souhaité que les membres de la Cour constitutionnelle soient élus par un collège composé de magistrats de haut rang, d’avocats et d’enseignants de droit et que le conseil national de la communication s’ouvre aux membres de la presse privée. Du point de vue de la société civile, ces contributions sont susceptibles de réconcilier les Gabonais et les remobil...
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