Une lueur d’espoir

Commentaire.

La nouvelle politique migratoire du Maroc se concrétise. Au cours du mois écoulé, environ 19000 demandes de régularisation d’étrangers en situation irrégulière ont été enregistrées dans 69 préfectures du ministère de l’Immigration.
Il est clair que cette mesure participe du lancement depuis la mi-décembre 2016 de la deuxième phase de l’opération d’intégration des migrants. On sait que la première phase initiée en 2013 avait abouti à la régularisation des conditions de vie de 25000 migrants originaires d’Afrique subsaharienne. Le cas du Maroc est unique et particulier dans le sens où il est devenu un pays de transit pour de nombreux migrants qui se rendent en Europe  en passant par le détroit de Gibraltar ou en pénétrant dans les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla malgré leur obstruction  par des clôtures grillagées. Le transit exceptionnel a pris des proportions telles que les migrants représentent 0,24 % de la population marocaine évaluée à 34 millions d’habitants. Ce transit peut parfois s’avérer long, voire interminable. D’où l’importance de la régularisation du séjour des sans papiers. Ce faisant, le Maroc émerge comme l’un des rares pays de l’Afrique du nord à mettre sa législation en conformité avec les pratiques européennes en particulier espagnoles.
La pression migratoire est cependant si forte que les opérations de régularisation des conditions de vie des migrants n’échappaient pas aux critiques liées nota...

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