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Le don de 18 milliards de francs de la Banque mondiale pour financer le processus de désarmement, démobilisation, réinsertion et rapatriement (DDRR) en République centrafricaine vient à point nommé. Cette institution financière prend ainsi en charge l’essentiel des opérations tandis que le gouvernement centrafricain s’acquitte des neuf autres milliards nécessaires pour mener à bon port ce processus.
Le soutien de la Banque mondiale est précieux dans la mesure où malgré la normalisation du pays, des troubles à l’ordre public ont été relevés. Non seulement ces violations récurrentes émanaient des groupes armés et traduisaient leurs difficultés à déposer les armes, elles faisaient également redouter le spectre de la guerre civile qui a dévasté le pays pendant 3 ans et dont les principaux artisans furent la Séléka et les anti-balaka. Toutes les conditions semblent réunies pour enclencher véritablement le DDRR. C’est à juste titre que les représentants des 14 groupes armés se retrouvent demain et après demain autour du comité consultatif chargé de piloter ce processus.
Dès lors, il appartient aux groupes armés de s’en tenir aux prescriptions du DDRR et donc de ne plus violer la paix. Dans un contexte où la communauté internationale est fermement engagée en faveur du redressement de l’Etat centrafricain. Il suffit de relever que le Fonds saoudien pour le développement a accord&eac...
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