Présidentielle française : une compétition indécise

 Les  11 candidats retenus par le Conseil constitutionnel n’ont pas les mêmes arguments pour gagner.

On peut classer les onze candidats à la présidentielle de dimanche en deux groupes qui traduisent la réalité de leur poids politique et  leurs chances de faire bonne figure au cours du scrutin.
Le club des cinq « grands »
François Fillon (Le Républicains), Benoît Hamon (Parti socialiste), Emmanuel Macron (En Marche), Marine Le Pen ( Front national) et Jean-Luc Mélenchon (la France Insoumise) sont d’après les analystes ceux qui ont le plus de chances de se rapprocher de l’Elysée. Ces cinq candidats ne sont pas des inconnus de la vie politique française et ont à l’exception de Marine Le Pen déjà exercé des fonctions gouvernementales en France. Ils font donc partie de l’establishment politique hexagonal. Toutefois, au cours des dernières semaines, certains ont pris des libertés avec leur famille politique d’origine. C’est le cas d’Emmanuel Macron, de Jean Luc Mélenchon et même de Benoît Hamon, issus de la gauche. A droite, François Fillon, le candidat officiel des Républicains malgré une victoire nette lors de la primaire de droite a accusé le coup de son implication dans des affaires judicaires le concernant. Il a suscité une division au sein de sa famille. Pour sa part Marine Le Pen se pose en candidate antisystème. Mais son implication dans les soupçons d'emplois fictifs, font d’elle un élément du « système » qu'elle dénonce.
La bande des « petits »
Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière), François Asselineau (Union populaire républicaine), Jean Lassalle (Résistons !), Jacques Cheminade (Solidarité et progrès) ...

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