Commentaire.
L’échec de la médiation de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) en République démocratique du Congo confirme la difficulté de décrisper le climat politique dans ce pays.
On sait que l’accord de sortie de crise du 31 décembre dernier tarde à être mis en œuvre. Cet accord prévoyait notamment l’organisation d’une présidentielle avant la fin de l’année en cours, la nomination d’un premier ministre issu du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, la désignation d’une personnalité de l’opposition au poste de président du Conseil national de suivi de l’accord de sortie de crise (CNSA), le non renouvellement du mandat du président Joseph Kabila, la non modification de la constitution. Si les autres points de l’accord semblent faire l’unanimité entre le gouvernement et l’opposition, les positions des deux parties divergent toujours sur les modalités de la nomination du premier ministre et du président du CNSA. La facilitation de la Conférence épiscopale nationale congolaise (CENCO) n’a pas pu aplanir ces désaccords. Ni les consultations récemment organisées par le président congolais, Joseph Kabila. La nomination du premier ministre Bruno Tshibala, le 7 avril dernier, n’a guère permis d’entrevoir le bout du tunnel. La majorité présidentielle a estimé que cette nomination a obéi à l’esprit et à la lettre de...
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