Marchés agricoles: encore du grain de maïs à moudre

Deux ans après le lancement du Pidma, plusieurs coopératives n’ont pas atteint les objectifs de production escomptés du fait de certains aléas

 

En 2015, sur un objectif de 750 tonnes de maïs, la coopérative Socooprom (département du Ndé) en a produit 500. En 2016, alors que l’objectif a grimpé à 1 000 tonnes, les résultats ont plutôt baissé à 140 tonnes, du fait essentiellement de la sécheresse qui a sévi au cours de l’année dernière, explique le PCA de cette coopérative, le commandant Jean René Jewoh. La coopérative Cocenoun, dans le département du Noun, elle, a aussi connu d’énormes difficultés, avec notamment la participation de la banque qui a fait défaut dans le financement conjoint de son projet. Conséquence, explique son directeur, Ibrahim Moundiyipa, elle n’a pas pu acquérir des séchoirs pour bien sécher son maïs, et n’a ainsi pu livrer aux agri-business que 27 tonnes de maïs sur près de 900 tonnes produites.
Toutes ces informations ont été collectées jeudi et vendredi derniers, lors d’une visite d’évaluation à mi-parcours du Projet d’investissement et de développement des marchés agricoles (Pidma) par la Banque mondiale, principal pourvoyeur de fonds de ce projet. Cette délégation était conduite par Myriam Chaudron, chargée du portefeuille agricole de la Banque mondiale au Cameroun. Accompagnée du coordonnateur régional du Pidma Ouest/Nord-Ouest, Frédéric Yongue et du délégué régional de l’Agriculture de l’Ouest, Paul Metenou, l’experte de la BM a visité les exploitations des coopératives, posé les questions nécessaires, écouté les doléances et suggestions des différents intervenants (coopératives, banques commerciales, &eac...

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